lundi 28 octobre 2013

2ème jour de terrain : Dimanche 27 octobre 2013

Ilot de Néa Kaméni

Au programme : visite de l’îlot volcanique Néa Kaméni et de sa vieille sœur toute la journée. Néa Kaméni est l’une des îles volcaniques les plus récentes jamais formées sur notre planète avec émission de lave commençant il y 3600 ans jusqu’à la plus récente il y 50 ans. Après un voyage en vieux bus merco conduit par notre fidèle Dimitri nous sommes arrivés dans la plus importante ville de Santorin, la belle Fira. Descente de l’escalier interminable menant en contre bas sur le port touristique de Fira. Pour le petit-déjeuner plus de 500 marches truffées de crottes des donkey locaux nous attende histoire de chauffer les mollets. Le bateau qui va nous emmener sur l’îlot central de Santorin nous attendait bien en bas. 


Escalier menant au port de Fira

Le bateau


Arrivée sur l’île après une balade nautique de 20 minutes une surprise nous attend, l’entré est gardée par des colosses grecques exigeant des personnes, arrivant sur l’île, une contribution monétaire. De très sévère règles gouvernent sur ce petit îlot volcanique notamment l’interdiction de « déplacer,  casser ou de prendre des roches », et de sortir «des chemins tracés » ! Le comble pour un géologue mais évidemment pas de quoi décourager vos héros préférés qui ont fait fit des interdictions.
 
Cratère le plus ancien (cratère de Mikri Kaméni)


On commence la découverte de l’île par le plus ancien cratère qui s’est formé entre 1630 av. J.-C. et 197 av. J.-C . Il est formé de roches  volcaniques riches en olivines et feldspaths.


Constituant le cratère : minéraux verts: olivine, minéraux blancs : feldspath


La visite se poursuit en parcourant les différents  dômes et coulées volcaniques à l’origine de l’édification de l’île. La composition des roches changent avec leur âge. Plus la roche est récente et plus elle a une composition dacitique (devient riche en quartz et en feldspaths).
 

Le midi, petite pause au fond d’un cratère pour se remplir l’estomac et reprendre des forces.

Pique-nique le midi au fond d'un cratère pour se protéger du vent.


Puis on s’est rendu sur le plus récent cratère datant de la dernière éruption volcanique de 1950. Si depuis cette date aucune émission de lave a été constatée, le volcan ne dort pas pour autant puisque dans le cratère centrale l’activité est marquée par des fumerolles qui dégagent des émissions de gaz chauds (vapeurs, dioxyde de carbone, sulfure  et méthane). Au bord des orifices des fumerolles se déposent des cristaux de soufres et de gypses.
 

Cristaux de soufres


Pour finir la journée, le bateau s’est dirigé vers l’île de Palaia Kamini, malheureusement pour les géocopains pas de débarquement de prévue par le commandant de bord. L’annonce au micro invite tout le monde à se baigner dans les sources chaudes de l’îlot de Palaia Kaméni après un petit plongeon depuis le pont. L’eau est annoncée à 28°C, info ou intox ? Plutôt intox .... Loin du cliché paradisiaque des sources chaudes puisque une eau trouble au couleur rouille nous attend.
 

Retour au bateau après la baignade dans les sources chaudes de Palaia Kaméni.


De retour au port, il a bien fallu remonter l’interminable escalier du matin. Afin de participer au folklore local certain ont opté pour une remonté à dos de bourricot, la preuve en image !
 

Donkey Donkey !!!

1 commentaire:

  1. Hé bah j'suis bien contente de pouvoir suivre vos péripéties à distance!! J'ai cru comprendre que ce soir, c'était ambiance locale au bouzouki ;) Profitez bien et continuez à nous faire part de votre expérience ;)

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